Bilan : une évolution pour le mieux ou pour le pire ?
Dernier jour : les visiteurs quittent le salon après l’avoir exploré de fond en comble
L’édition 2017 de l’
E3 avait tout de même beaucoup à offrir cette année, contrairement à l’édition précédente plus mitigée : on a donc assisté ici à l’annonce de la nouvelle Xbox One X avec ses nombreux jeux de lancement, la présence non-négligeable de jeux VR jouables de façon plus accessible qu’avant, le retour/renouveau de licences mythiques comme
Forza,
DragonBall,
Ace Combat ou
Call of Duty… Le salon était vraiment enthousiasmant et il y en avait pour tous les goûts.
Côté ouverture au grand public, cela ne bouscule pas vraiment les habitudes des journalistes : on retrouve certes plus de monde que sur les éditions précédentes, mais l’organisation reste la même puisque l’on doit toujours prendre des rendez-vous à l’avance ou en organiser sur place avec les responsables de relations presse. Rien de trop alarmant, et ce malgré les nouveaux venus qui ont eu l’idée de payer leur place pour être là et pour se retrouver à faire des heures de queue pour quelques minutes de plaisir (que l’on comparera d’ailleurs assez injustement à des parasites). L’affluence du salon reste soft, mais on espère toutefois que le nombre de billets mis en vente n’augmentera pas l’année suivante : pour l’instant, même s’il y a un peu trop de monde sur place, ça reste gérable...
L’aspect le plus intéressant et le plus marquant reste la possibilité d’effectuer des rencontres avec des développeurs sans prise de tête, puisque le salon reste toujours à visée professionnelle. De même, si l’on arrive à assister aux conférences d’ouverture, c’est un petit bonus assez sympathique qui procure des sensations assez électrisantes : se retrouver dans une salle avec presque 10 000 personnes à l’intérieur, criant ou applaudissant à l’annonce d’un jeu, c’est une sensation unique que l’on pourra difficilement retrouver dans d’autres évènements liés au jeu vidéo (en dehors des compétitions d’e-sport).
Au final, c’est une expérience qu’on a férocement envie de retenter l’année suivante et que l’on ne peut que recommander aux joueurs de la première heure, à condition de bien se débrouiller en anglais et d’avoir un bon relationnel !
