Des rencontres plein les yeux
L’entrée principale du salon de l’E3, dans le Hall Est
C’est donc sur le salon directement que l’on se rend compte du pouvoir de l’événement : réparti sur deux halls différents, le Hall Est (où l’on va notamment retrouver les stands d’éditeurs comme
Microsoft,
Bethesda,
Capcom,
Bandai Namco,
Activision,
Ubisoft,
Square Enix...) et le Hall Ouest (où figurent
Nintendo et
PlayStation), le salon de l’
E3 est grand par rapport à son nombre de visiteurs, ce qui permet à la fois de respirer, mais surtout de croiser régulièrement des développeurs.
Il n’était donc pas rare de rencontrer des employés de Naughty Dog, d’Insomniac Games ou d’Ubisoft, que ce soit dans les allées du Convention Center ou sur leurs stands, facilement reconnaissables grâce à leurs t-shirts aux couleurs de leur entreprise ou de leur prochaine production. Cela rappelle beaucoup la Paris Games Week 2015, où Sony y avait exceptionnellement fait une conférence et en avait donc profité pour rapatrier quelques développeurs pour présenter leurs jeux sur les stands à Paris. Les développeurs sont donc ici facilement abordables pour leur poser des questions, ou même faire quelques interviews si on a de la chance. Le salon garde tout de même un aspect humble, rappelant à quel point le média du jeu vidéo est encore assez jeune.
L’entrée du stand PlayStation réservé aux médias européens
Côté journalistes et YouTubers, il devenait un peu plus rare de les croiser puisque cela s’effectuait surtout lorsque l’on assistait à des événements privés : GameHope était donc ici accrédité pour assister à une présentation en comité réduit de Spider-Man d’Insomniac Games, d’avoir une session privée pour essayer les prochains jeux Nintendo Switch sans à avoir à faire la queue, mais on avait également eu l’opportunité de négocier une session d’essai privée sur Call of Duty : WWII avec Activision, un essai sur des jeux PlayStation VR ou sur quelques jeux Bandai Namco dans leur stand réservé à la presse.
Cependant, en se retrouvant aux côtés de certains journalistes français, on pouvait parfois se rendre compte du degré zéro des questions posées aux développeurs : à la fin d’une session, j’étais particulièrement affligé d’entendre des confrères demander de répéter ce qui avait été dit au début de la présentation, ou alors des informations bateau comme "est-ce qu’il y aura des quêtes annexes dans le monde ouvert du jeu ?". Ce genre de questions passerait encore s’il s’agissait d’un jeu indépendant, mais on parle ici de grosses productions et d’une présentation où le rendez-vous était pris quelques jours à l’avance, si ce n’est des semaines.
Néanmoins, tout le monde joue le jeu et prend le temps de répondre aux questions des uns et des autres, que ce soit à la volée ou sur les stands : on reste poli, on serre des paluches, on parle des souvenirs qu’on a sur les jeux précédents, ce qu’on attend du suivant, etc. Le salon est si grand qu’il n’était pas non plus inhabituel de croiser des développeurs dehors, au Starbuck’s du coin.
