GameHope à l'E3 2017 : édition pas comme les autres ?

GameHope à l'E3 2017 : édition pas comme les autres ?
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Une petite course contre la montre ?

E3 2017 Bandai Namco Bethesda
Petite vue de la foule à la croisée des stands Bethesda et Bandai Namco

Chaque journée de salon commençait donc par une petite session d’embouteillages made in Los Angeles (la ville est d’ailleurs connue pour ça), puisque l’hôtel qui nous hébergeait se trouvait à 30 minutes en voiture du centre-ville : une fois sur place, on débourse une petite fortune (20 à 25 dollars) pour payer le parking pour la journée, qu’il valait donc mieux rentabiliser. De notre côté, on a fait l’erreur d’aller au Convention Center la veille de l’ouverture de l’E3 pour récupérer les badges et les accréditations (afin d’éviter la queue du lendemain), pour finalement n’y rester qu’une poignée d’heures et payer le même prix que pour une journée entière. Une fois rentrés à l’hôtel suite à de petits embouteillages supplémentaires, on essaie d’écrire les previews des jeux testés pendant la journée avant de s’écrouler de fatigue, des suites du décalage horaire et des émotions vécues au salon.
D’ailleurs, petite chose étonnante du salon : des boutiques de souvenirs à l’effigie de l'E3 (s’agit-il d’une nouveauté au vu de l’ouverture au grand public ?), proposant des pins, cartes postales, t-shirts, casquettes… mais aussi des objets plus incongrus comme des décapsuleurs, gourdes, gels hydroalcooliques, et on en passe ! De quoi remplir son sac de quelques souvenirs plus officiels que les quelques goodies distribués sur quelques rares stands du salon. Mais si notre planning de cette année restait globalement assez soft, permettant ainsi d’explorer un peu le salon entre les rendez-vous, on ressortait quand même avec l’impression de manquer de temps : si on avait une heure de libre avant la présentation suivante, difficile de se dire qu’on avait le temps de faire le déplacement en bravant la petite foule, de chercher et de s’installer à une borne libre, et d’arriver à temps au prochain stand pour éviter de se retrouver face à une porte close.
Cela menait donc à quelques moments de flottement passés dans les stands réservés à la presse, où l’on s’essayait à des jeux déjà sortis ou qui attiraient peu d’attention, puisque toutes les autres bornes étaient prises d’assaut : il était donc possible de jouer pour le plaisir de jouer, sans à avoir à décortiquer tout ce qui se passait sous nos yeux. S’il y avait un seul regret c’est de ne pas avoir pu trouver le temps de sortir du Convention Center pour aller dans l’espace que Devolver Digital (l’éditeur de gros jeux indépendants) avait mis en place à l’extérieur, sur un parking, pour découvrir les quelques pépites proposées par de nouveaux créateurs. Peut-être fallait-il organiser des rendez-vous au préalable, à la manière d’Electronic Arts qui faisait lui aussi bande à part, alors qu’il s’agit ici de jeux pourtant inconnus du grand public : mea culpa, on essaiera de combler ça la prochaine fois !
04 juillet 2017 à 21h48

Par Ratchetlombax

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