Dossier de Noël 2024

Dossier de Noël 2024
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Mon top 5


L'année de sa sortie, Silent Hill 2 avait eu un impact incroyable sur l'industrie et les joueurs. Un jeu aux thématiques sombres, à l'histoire torturée et à la brutalité jamais vue avant. Silent Hill 2 était comme une claque destinée à vous réveiller, après avoir été un coup de poing à l'estomac vous tordant les tripes pendant des heures. À l'annonce d'un remake, on était partagés entre la joie de voir un tel chef-d'oeuvre sur le devant de la scène à nouveau et la peur de le voir défiguré avec des injections de botox ratées comme tant d'autres avant lui. Non, ce n'était pas mieux avant, mais force est de constater qu'aujourd'hui on prend plus de gants avec les sujets abordés par Silent Hill 2. Puis après quelques minutes manette en main, on se rassure. Silent Hill 2 Remake nous frappe aussi fort que son ainé et on retrouve tout ce qui a fait le sel de ce titre mythique. Bravo à la Bloober Team pour son travail, son respect et sa compréhension sur ce remake. Une vraie réussite. Et pour ceux se plaignant du redesign de certains personnages, vous vous êtes trompés de jeu, car si vous ne l'avez pas compris vous êtes tout ce qu'il dénonce. Alors retournez errer dans le brouillard.



La série Yakuza a toujours été d'une qualité indéniable, et Kazuma Kiryu est l'un des meilleurs personnages de l'histoire du jeu vidéo. Quand il fut temps de le remplacer, la tâche fut lourde. Puis Ichiban est apparu, un nouveau personnage, un nouveau contexte, une nouvelle époque et un nouveau système de jeu. Like a Dragon fut un chef-d'oeuvre. Sa suite ? Encore mieux. Le même système de jeu mais amélioré et encore plus dynamique, encore plus de contenu et une nouvelle histoire à raconter. Les personnages et l'écriture sont la force de la série. Quel bonheur de voir Kiryu et Ichiban côte à côte accompagnés de leurs amis tous plus attachants les uns que les autres pour faire face à l'adversité. Après cet épisode, on a qu'une seule envie, se plonger dans un nouvel opus. Telle la Mort n'ayant pu arrêter le Dragon de Dojima, rien ne pourra arrêter le héros de Yokohama. La RGG team a l'air invincible et on attend avec impatience d'incarner Majima en roi des pirates.

Like a Dragon : Infinite Wealth


Sorti à la base sur DS, Ace Attorney Investigations permettait pour la première fois d'incarner Benjamin Hunter et donc de découvrir l'autre coté de la barrière dans la série. Ici, on n'incarne pas un avocat de la défense mais bien un procureur. Le but n'est plus de défendre des accusés mais de faire condamner les coupables. Le principe est toujours diablement efficace : on récolte des preuves, on interroge, on réfléchit et on finit par l'apogée : une confrontation sous forme de joute verbale où il faut trouver la moindre contradiction dans une déposition pourtant bien rodée. Avec des twists à en faire s'étouffer M. Night Shyamalan, sa galerie de personnages hauts en couleur et sa mise à jour graphique, cette compilation a de quoi vous faire passer 50 heures de pur bonheur si vous êtes un amateur d'enquêtes. En bonus, les deux titres composant cette compilation ont pour la première fois été localisés en français. Hé oui, la DS n'avait eu droit qu'à la langue de Shakespeare. On aimerait un nouvel épisode, c'est vrai, mais cette compilation nous permet déjà d'être un peu plus patients.



Que dire ? Vous avez aimé Persona 3 ? Imaginez une refonte graphique digne de Persona 5, une légère réécriture de certaines scènes, de nouveaux systèmes rendant les combats et les interactions avec votre équipe encore plus fun et enfin encore plus de contenu. Oui, Persona 3 était déjà un indispensable pour les amateurs de RPG, mais Persona 5 atteint un nouveau standard dans la série. Il était donc normal de mettre les vieux épisodes à jour et mon dieu quelle réussite ! Persona 3 Reload est en fait comme ajouter l'ingrédient secret à un plat ayant reçu une étoile : il n'en a pas besoin et pourtant avec lui il obtiendra sa deuxième étoile.

Persona 3 Reload


Gneugneugneu, c'est juste un platformer 3D, un jeu PS2 en plus beau, gneugneugneu, je veux un jeu avec des flingues et des gros seins, gneugneugneu, de toute façon personne n'y comprend rien à part moi dans ma chambre, je sais tout parce que je suis un vrai joueur, pas comme tous ces casus, gneugneugneu. La ferme Jean-Kévin et retourne t'astiquer sur ton poster de Becky Lynch, ça nous fera des vacances. Si tu avais un cerveau et si tu t'intéressais autant au jeu vidéo que ce que tu prétends, tu comprendrais pourquoi Astro Bot fait partie des meilleurs jeux de cette année. Tout d'abord, c'est le seul jeu depuis Returnal qui utilise vraiment les manettes DualSense, anecdotique mais il faut quand même le souligner. Ensuite, Astro Bot est un titre comme on en fait plus avec une réelle recherche pour intégrer l'imagerie de Sony dans son level design. Une tache extrêmement casse-gueule et qui pourtant fonctionne tant tous les niveaux jouent sur la verticalité et ''traversalité'' avec maestria. 

Et ce n'est pas tout, certains niveaux intégrant même les plus grosses licenses de Sony allant d'Uncharted à God of War... et ça marche ! Dans un platformer, je vous rappelle. Astro Bot prend tous les meilleurs aspects des jeux de plateforme en 3D et les sublime en renouvelant son gameplay tout au long de l'aventure. Cerise sur le gâteau, il convient à tout le monde, du débutant cherchant juste une aventure facile à prendre en main au vétéran cherchant un challenge plus relevé avec ses courses et niveaux spéciaux. Certes, Astro Bot n'invente rien, mais il fait preuve d'une maitrise que l'on voit si rarement aujourd'hui que cela mérite d'être salué.


  • Encouragements

Nobody wants to dieUn jeu narratif dans un univers de film noir prenant place dans un futur dystopique. On pourra citer Blade Runner ou encore Observer comme influences. Court et parfois confus, mais très convaincant pour une première réalisation.
Lil' Guardsman : Un mélange entre Papers, Please et Monkey Island. Un concept qui peut sembler étrange mais qui fonctionne pourtant à la perfection.
Rearview Mirror : Une aventure narrative à l'identité visuelle marquée et développée par un petit studio catalan. Une aventure plaisante, bien que courte, qui mérite tout notre support.

Lil' Guardsman

Mes Flops


Pourquoi ? C'est la question que tout le monde se pose. Final Fantasy VII est l'un des jeux les plus iconiques de l'histoire du jeu vidéo, alors pourquoi tout gâcher ? On parlait de remakes défigurés avec notre top 1, Final Fantasy VII Remake et Rebirth en sont l'illustration parfaite. Pourquoi ajouter un multivers sans aucun sens ? Pourquoi rendre des passages beaucoup trop longs ? Pourquoi posséder l'une des scènes les plus mythiques de l'histoire du jeu vidéo et la détruire ? Pourquoi ajouter de la pop sans saveur à une bande-son grandiose ? Tout dans Final Fantasy VII Rebirth pourrait être résumé en tant que "fausse bonne idée". Et finalement, on finit par se dire que la plus grosse "fausse bonne idée" a été de commencer un remake de Final Fantasy VII. Alors, forcément, ma relation à la license étant toxique, j'y retournerai avec le troisième épisode, mais je sais déjà par avance que ça ne se terminera pas bien.



Soyons rapides : un jeu Lego où la licence Lego n'apporte rien. On se trouve donc devant un Horizon en 2D répétitif et peu inspiré. Peut-être le pire jeu Lego jamais fait.

Lego Horizon Adventures


Éternel débat : pourquoi le narratif est important dans un jeu vidéo ? Parce que c'est ce qui vous fait avancer. C'est bête à dire, mais un jeu vidéo ne peut plus se reposer seulement sur une mécanique. Il faut un univers et des motivations, aussi simples soient-elles. Par exemple : sauver la princesse, récupérer un processeur, sauver le monde, aller chez le barbier. Bien sûr, l'importance est variable selon le style, mais dans un jeu narratif on peut dire qu'elle est très haute. The Casting of Frank Stone était une bonne idée. Une histoire dans l'univers de Dead by Daylight, sauf que l'univers est très peu exploité, les personnages sont détestables, l'écriture au ras des pâquerettes et l'histoire, n'en parlons même pas. Ce qui fait de ce jeu un simple mauvais jeu narratif.



Même des personnes n'ayant jamais touché un moteur de jeu pourraient faire mieux pendant une Game Jam. Gray Dawn est tout simplement honteux pour sa qualité et très étrange avec son propos. On ne doute pas que le but était de dénoncer, mais c'est beaucoup trop ambigu.

Gray Dawn


Simple question de goût. Le nouveau système de combat enlève trop de la technicalité des précédents opus, sans oublier un modèle économique douteux.

Mes attentes pour 2025

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii : Yakuza + pirates, ai-je vraiment besoin d'en dire plus ? Ah oui, on y incarnera le Chien Fou de Shimano : Goro Majima. La dernière fois où ce fut le cas; c'était pour Yakuza 0 et le résultat était grandiose.

Vampire : The Masquerade - Bloodlines 2 : Il sortira un jour et sera digne du premier épisode, j'y crois encore ! En tous cas, c'est bien plus probable que la sortie de Star Citizen.

Fable : La série avait bien besoin d'un lifting et d'une refonte totale pour s'éloigner de sa formule de base qui s'était déjà essoufflée il y a 10 ans. On dirait bien qu'on va enfin y avoir droit ! Ah oui, oublions ce qu'il s'est passé pour la série entre Fable 3 et maintenant...

South of Midnight : Un concept basique mais un univers prometteur et un développeur avec beaucoup de potentiel. Si on les laisse s'exprimer; Compulsion Games sont capables du meilleur, reste à savoir s'ils ont effectivement pu s'exprimer.

Midnight Walk : Par les créateurs de Lost in Random et avec une patte artistique reconnaissable entre 1000. Midnight Walk a tout du voyage cauchemardesque Burtonien de la grande époque. On attend avec impatience de pouvoir se perdre dans son univers.

Ghost of Yotei : Suite de Ghost of Tsushima, si Ghost of Yotei fait au moins aussi bien que son ainé on aura affaire à un grand jeu, probablement même l'un des meilleurs de son année de sortie. On peut toujours compter sur Sucker Punch pour nous offrir des aventures inoubliables.

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii
17 décembre 2024 à 14h40

Par La Rédac'

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