Noël, c’est la fête, c’est l’amour, l’amitié, la famille, les petits poneys. C’est le bonheur rare de faire ses mots croisés en charentaises devant la cheminée, emmitouflé dans le pull à col roulé tricoté par mamie, encore parmi nous pour quelques années délicieuses. C’est le plaisir unique de partager une bûche de chocolat après s’être empiffrés de dinde aux marrons. C’est le plaisir de voir un bambin ouvrir ses cadeaux l’œil pétillant, le sourire franc, la joie non retenue. Oui, Noël c’est tout ça, mais à une condition : qu’aucun des paquets disposés sous le sapin par l’espiègle bonhomme rouge ne contienne l’un des jeux suivants. Oui, chers lecteurs, soyez avertis. Il existe dans le monde des gens qui font tout pour saboter votre Noël. Des développeurs de jeux vidéo sans scrupules, soutenus par des éditeurs malhonnêtes, prêts à vous vendre n’importe quoi pour leur profit personnel, au détriment de votre propre bonheur, et de celui de votre famille. Des gens qui vous appâtent pour mieux vous porter un coup de machette derrière la nuque une fois que vous êtes à portée. Rassurez-vous,
GameHope veille sur vous. Car c’est aussi ça notre rôle : sauver votre Noël. Grâce à nous, évitez les pièges disposés dans les rayonnages en mémorisant cette liste de jeux à fuir, qui ont reçu une sale note de notre part.
Énigmes et objets cachés : Shutter Island - PC
Déjà, ça commence bien. Ok, le bouquin est bien. Oui, le film est pas trop mal. C’est en se basant sur ces avis positifs qu’on espère vous faire acheter le jeu. Vous n’aurez toutefois pas trop de mal à comprendre qu’il s’agit d’une sombre escroquerie : rien que dans le titre, « Énigmes et objets cachés », on comprend qu’on va sévèrement se faire chier. Attention, il y aura bientôt une adaptation d’
Inception. Pas dans le même style, pas faite par les mêmes personnes (enfin, on n’en sait rien), mais c’est à signaler pour les fans de Di Caprio qui passeraient par là : c’est jamais aussi bien en jeu que dans le film. »
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Il y a un truc étrange avec la tête de ce policier...
Le Seigneur des Anneaux : La Quête d'Aragorn - Multi
Autre embrouille tirée du cinoche, voilà un ratage plutôt épique. Son test n’a pas été traité dans nos colonnes, ça ne nous empêche pas de voir que le titre a été mis au point par Gollum lui-même, un jour où il se demandait quoi faire de ses déjections. Et puis, franchement, la licence a suffisamment été exploitée comme ça, c’était pas la peine de nous sortir une version simplifiée pour les enfants, à moins que le but soit de les détourner à la fois des jeux vidéo et de la culture geek, pour qu’ils bossent un peu plus à l’école et se tournent vers un avenir plus recommandable. »
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Blacklight : Tango Down - PC
Encore plus difficile : attirer le client vers une bouse sans utiliser un nom de licence à succès. Dans ce genre de cas, la technique est d’introduire grosso merdo tous les clichés du genre et d’espérer que quelques proies se laisseront prendre au piège. Ce FPS post-apocalyptique est linéaire, l’IA est risible, l’ambiance vue et revue. Du côté du multi, on promet de beaux combats online, mais le jeu a reçu tellement peu de clients qu’il n’y a jamais assez de monde pour lancer une partie. Ce n’est pas son petit prix qui le rendra plus intéressant. »
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N3 II : Ninety-Nine Nights - Xbox 360
Autre genre, même principe. On se prend pas le chou, on balance tout ce qui marche, un héros ténébreux, une princesse qui n’a pas de quoi se payer assez de vêtements pour couvrir tout son corps, un gros musclé qui défonce tout… Un peu de magie, des tas de monstres, une histoire écrite en 5 minutes sur une serviette de papier. On peut s’y mettre si on veut dégommer du gobelin sans faire fonctionner son cerveau, mais c’est très vite frustrant. Il faut avoir du temps à perdre. »
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Sniper : Ghost Warrior – PC, Xbox 360
Le principal défaut de certains jeux est d’être affreusement répétitifs. C’est le cas de ce
Sniper, qui possède également d’autres imperfections lui faisant perdre son intérêt. Graphismes pauvres, IA basique, c’est rigolo les premières fois mais à la longue, on se demande encore pourquoi on y joue. Les défauts de réalisation (textures, bugs de collision…) achèvent le peu de plaisir qu’on pouvait y prendre. »
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Sonic & SEGA : All-Stars Racing – Multi
Celui-là, c’est le jeu typique qui a essayé de copier un jeu mythique mais n’a pas réussi. Là où
Nintendo réunit toute sa gamme de persos avec
Mario Kart,
SEGA rassemble ce qu’il trouve dans ses cartons, allant même jusqu’à piocher chez les autres (
Banjo & Kazooïe dans la version Xbox 360). Mais, au-delà du fait de vouloir attirer les nostalgiques avec Ryo de Shenmue ou Alex Kidd, on ne voit pas grand chose. C’est moins dynamique, parfois dégueu, sans réel intérêt. Il est dommage de tout miser sur le seul nom de Sonic pour faire vendre… »
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Sports Island – DS / Sports Island 3 - Wii
Voilà une série qui insiste lourdement. Chaque nouvel épisode est encore moins bien réalisé que le précédent, et pourtant ça continue. Tout est mauvais dans
Sports Island, et même les joueurs les plus casual risquent de s’en lasser en 5 minutes. On peut remarquer que le studio de développement lui-même,
Hudson Soft, s’est spécialisé dans les titres sans intérêt. La note moyenne de leurs jeux attribuée par
GameHope est de 4 environ. Faites attention si vous voyez leur logo sur un boîtier ! »
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Need for Speed World – PC
L’idée n’est pas forcément mauvaise. Un
Need for Speed en ligne, dont le contenu de base est gratuit, ça peut se tenter. Malheureusement, bien que la réalisation ne soit pas mauvaise, les sensations sont très moyennes. Une fois lassé du contenu gratuit, on hésite à aller chercher le payant, qui reste relativement peu complet. Sans être une daube totale, ce jeu de course n’est pas le meilleur du marché. »
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On garde une petite série pour la fin de ce dossier : les jeux
Kinect. Attention : soyez certains qu’à
GameHope, nous ne sommes ni anti-
Microsoft, ni irrémédiablement pro-
Sony, mais il faut bien constater que cette année, aucun jeu de PS3 ne figure dans les daubes à louper, tandis que 4 jeux
Kinect n’ont pas réussi à nous convaincre alors que l’on attend beaucoup de cette technologie. La faute à qui ?
Kinect Adventures / Kinect Joy Ride
On commence par le jeu vendu directement avec l’appareil :
Kinect Adventures. Son faible contenu et ses problèmes de latence et de précision en font une introduction à la caméra futuriste plutôt ratée. Ça ne laisse rien présager de bon pour la suite. Le jeu de course
Kinect Joy Ride ne vient pas aider à relever le niveau, malgré de nombreux modes de jeux ceux-ci ne montrent aucun intérêt, et le gameplay manque de profondeur. Les joueurs plus indulgents auront moins de mal à apprécier
Kinectimals et
Kinect Sports, les autres jeux distribués à la sortie du périphérique. Un dossier plus complet sur
Kinect est disponible ici :
Dossier Kinect »
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Fighters Uncaged / MotionSports
Microsoft n’est pas seul à distribuer des bouses sur son nouveau joujou. Si certains savent à peu près utiliser l’appareil correctement, d’autres le font avec plus de difficulté. En l’occurrence, on fait ici allusion à
Ubisoft qui édite 2 horreurs qui promettaient pourtant un peu mieux :
MotionSports, qui mise tout sur les apparences mais souffre d’énormément de latence, et
Fighters Uncaged, jeu de combat qui se veut frénétique mais répond très mal aux commandes, remplaçant souvent le coup que vous voulez porter par un autre. Quand on sait que
Michaël Jackson : The Experience et
Ghost Recon : Future Soldier sont dans les cartons, on commence à avoir un peu peur. »
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