La PlayStation 3 est un bel objet. Gros aussi. Du coup, il y a plein de facettes à explorer. Comme une petite nana à qui on mate d’abord le cul, en remontant sur les hanches, scrutant la poitrine, atteignant d’abord les yeux puis la bouche. Lovely ! Il est indéniable qu’elle est grosse et lourde, par rapport à ses aînées. Mais si vous mettez à côté n’importe quel autre Media Center, le verdict est sans appel : elle a de la gueule. De loin, c’est un objet luisant, brillant comme un trésor de technologie. Même si un inculte la regardait, il comprendrait de suite l’aura high tec qui émane de la PS3. Pour les amateurs des chiffres et données barbares, voici les caractéristiques de la bête :
Caractéristiques techniques
Ce monolithe noir et imposant révèle toutes ses fonctions lorsque l’on s’en approche de plus près. Commençons par la si vulgairement appelée face avant. Exit le tiroir à disque ou le capot à DVD. La PS3 se dote d’un mange disque. Sûrement dans une optique de réduction des coûts, le mange disque fait également partie de la ligne de la console. Pas de tiroir, pas de carte mémoire, pas de manette : rien ne dépasse. La volonté de Sony était de créer un ensemble bombé sur lequel tout serait accessible, mais sans pour autant y toucher. Le mange disque avalera les galettes au format Bluray (BD-ROM, BD-R, BD-RE), DVD (DVD-ROM, DVD-R, DVD+R), CD (CD-ROM, CD-R, CD-RW) et SACD. Rien que ça ! Petit détail qui tue. Le logo « PS » situé juste au dessus du mange disque peut se positionner verticalement ou horizontalement, selon la disposition de la console. D’ailleurs, si vous avez un peu de place, n’hésitez pas à la mettre à la verticale sans aucun risque, elle ne rayera pas vos jeux mouahaha.Passons maintenant à l’allumage. Point de bouton à enfoncer. Il suffit d’effleurer avec le doigt (éviter tout autre protubérance humaine SVP) le petit logo « Allumage / Veille » pour réveiller la bête. Autre constat, elle n’est pas bruyante. C’est une bonne nouvelle car on a beau lire ici ou là qu’elle ronronne au poil, mais il faut vraiment l’entendre pour le croire. Une autre pression sur ce bouton tactile et vous éteignez la console. Lorsqu’elle est allumée et qu’elle travaille, on peut facilement distinguer ce qu’elle est en train de faire. Ce n’est pas les jeux de lumière d’une boîte, mais ça s’en rapproche : 1) Rouge : mode veille (éteinte mais sous tension) 2) Vert : pas de disque, mais en cours de moulinage 3) Bleu : un disque est présent 4) Bleu et vert : la console lit un disque 5) Vert clignotant : mode veille en cours 6) Bleu clignotant : éjection du disque 7) Noire (enfin, que dalle) : mode « complètement éteint » Si vous souhaitez éteindre la PS3, je vous souhaite bien du courage. Autant elle s’allume facilement en effleurant la touche, autant pour l’éteindre, vous appuyez dessus avec le gros pouce bien à plat, il faut s’y reprendre à plusieurs fois. Etrange. Elle veut peut-être que l’on joue encore avec elle, sacrée coquine… On peut apercevoir juste à côté de ce bouton le bouton « Eject », tactile lui aussi. Le mange disque, le bouton d’allumage et Eject se trouvent sur une plaque chromée qui apporte une petite touche de légèreté au bloc. Dernier détail sur les indicateurs lumineux, on trouve également une diode pour le WiFi et une pour le disque Dur (quand ils travaillent).
Face avant analysée
Enfin, à gauche de la partie chromée se trouve un capot, seulement pour les possesseurs de la version 60 Go. Il sert à cacher les slots qui permettent d’accueillir les cartes mémoires. Assez généreux, le constructeur laisse le choix à l’utilisateur de profiter de toutes les cartes du marché, à savoir les SD, Memory Stick et Compact Flash. Assez pratique quand par exemple votre appareil photo n’est pas un Sony. Posons les yeux un peu plus bas (eheh). Une partie est également cachée par l’avancée de la console. Cachée car en effet, mettre à jour les 4 ports USB n’aurait pas été du meilleur effet. Ces 4 ports serviront à de nombreuses choses : relier la Sixaxis pour la recharger, brancher un accessoire PS2 ou PS3 (jetez plus loin un œil sur les périphériques), brancher un lecteur MP3, appareil photo, clé USB ou encore la PSP, pour accéder au contenu. Appréciable : les possibilités sont énormes et se dévoileront aux joueurs au fur et à mesure de l’utilisation de la PS3. Finissons par une nouvelle tragique : le bouton Reset a disparu, sûrement à cause de la délocalisation sur la manette. Saleté de délocalisation, elle est partout…
